La permaculture est à la fois une éthique, une philosophie, une science et une méthode de conception, d’aménagement, de planification, et d’organisation de systèmes (et d’écosystèmes), dont les préoccupations fondamentales sont l’efficacité, la soutenabilité (durabilité) et la résilience. Le terme « Permaculture » est une contraction de permanent et de culture, initialement de permanent et agriculture. C’est un mot inventé par les australiens Bill Mollison et David Holmgren. Aujourd’hui, le terme « Permaculture » fait référence à la culture permanente, c’est-à-dire des savoirs visant à aménager des écosystèmes humains, éthiques, durables et robustes, qui s’intégreront harmonieusement dans les systèmes naturels. Elle se distingue d’autres méthodes d’aménagement par ses principes et éthiques fondamentaux.
Ses trois éthiques sont :
👉 Prendre soin de la Terre et de toutes ses formes de vie,
👉 Prendre soin des gens et bâtir la communauté,
👉 Redistribuer le surplus (à la Terre et aux gens).
Pour mettre en œuvre ces éthiques, la permaculture s’appuie sur des principes universels et puissants ; le premier de ces principes étant l’observation active et sensible.

La permaculture nous sert à concevoir des systèmes résilients, c’est-à-dire suffisamment élastiques pour se rétablir ou s’adapter après des chocs ou des changements, mais aussi des systèmes pérennes, c’est-à-dire qui, sur la durée, génèrent plus d’énergie qu’il ne aura fallu pour les établir, les maintenir et assurer leur remplacement.
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Nous allons approfondir sur la notion de résilience, puisque c’est le nom que nous avons choisi de porter avec notre entreprise.
La résilience est la capacité de à rebondir, tel le bambou qui se ploie et ondule dans le vent mais ne se brise pas.
Notion issue de la physique, la résilience désigne la capacité d’un matériau à retrouver sa forme initiale après une déformation. En sociologie et en psychologie, la résilience est la capacité de reconstruction d’un individu ou d’un groupe après un traumatisme. En écologie, la résilience est définie comme la capacité d’un écosystème à retrouver ses fonctions après des perturbations importantes, qu’elles soient naturelles (incendie, inondation, tempête, etc.) ou liées aux activités humaines (pesticides, pratiques agricoles, etc…). Par exemple, la résilience d’un système forestier après un incendie décrit sa capacité à se reconstituer à partir de la repousse d’arbres résistants, des graines dans le sol, des graines apportées par le vent, par les animaux, etc. La notion de résilience est aussi utilisée pour étudier la capacité des sociétés à faire face à des changements environnementaux ou à des modifications de leur organisation sociale ou économique. Par extension, on parle de résilience territoriale pour désigner la capacité d’un territoire à anticiper des perturbations et à en minimiser les effets grâce à la veille et à la prospective, ainsi que sa capacité à se relever et à rebondir grâce à l’apprentissage, l’adaptation et l’innovation.